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Génération Palestine

18 décembre 2006

Haniyeh refuse l'appel d'Abbas à des élections anticipées

Gaza – CPI
Le premier ministre palestinien, Ismaïl Haniyeh a affirmé le refus de son gouvernement à l'appel du président de l'autorité palestrinienne, Mahmoud Abbas à des élections législatives anticipées en la qualifiant d'un appel inconstitutionnel.

Il a averti de cet appel qui confond la cour palestinienne.
Haniyeh a dit, dans son discours lors de l'ouverture de l'ambulance du gouvernement palestinien à Gaza, que le discours du président Abbas n'était pas unioniste, mais il a moqué la résistance du peuple palestinien héro.

Il a ajouté que le président Abbas a parlé avec les palestiniens à l'extérieur des territoires palestiniens de façon bizarre.

Le premier ministre a salué la position des factions palestiniennes qui ont organisé une conférence de presse, le samedi dernier 16/12 à Damas, pour annoncer le refus à l'appel du président Abbas à des élections anticipées.
Haniyeh a appelé le président de l'autorité palestinienne à ordonner les forces de la garde de la présidence de ne pas viser les citoyens innocents.

Hanyieh a condamné le tir sur le convoi du ministre palestinien des affaires étrangères, Mahmoud Al-Zahar par des individus masqués et armés près du conseil de son ministère dans la ville de Gaza, plusieurs minutes avant la réunion du gouvernement.

Enfin, Haniyeh a appelé les palestiniens à se unifier et à stopper tous les aspects de la tension parce que la bataille n'est pas interne, mais avec l'occupation, la colonisation, le mur, la judaïsme de la ville d'Al-Quds et avec toute personne tente éloigner le droit du retour des réfugiés palestiniens.

© Déposer 2003 par palestine-info.cc

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17 décembre 2006

La direction israélienne exprime son regret à cause l'échec de la tentative d'assassiner Haniyeh


Dec 17, 2006, 09:19

Al-Nassera – CPI
Le vice-ministre israélien de la guerre, Ephrem Sneh, a exprimé son regret à l'échec de la tentative d'assassiner le premier ministre palestinien, Ismaïl Haniyeh,le jeudi dernier 14/12 au passage de Rafah,à l'aide des éléments,de la garde du président Abbas.

Il a dit qu'il a regretté parce que Ismaïl Haniyeh n'a pas été touché pendant cette tentative de lui assassiner au passage de Rafah.

La radio hébreu a interrogé, le vice-ministre israélien de la guerre, vendredi 15/12, s'il a regretté parce que le premier ministre Haniyeh n'a pas été blessé pendant la tentative d'assassinat? Il a répondu en exprimant sa tristesse.

Il a reconnu que cette tentative ne résoudre pas le problème de l'entité sioniste qu'il est le mouvement du Hamas.

Ces déclarations viennent au moment où le gouvernement de l'occupation israélienne veut le succès du groupe du coup au mouvement de Fatah à fin de renverser
le gouvernement palestinien et à créer l'anarchie dans les territoires palestiniens.

On note que le gouvernement de l'occupation travaille régulièrement depuis plusieurs semaines pour donner des grandes quantités d'armes au forces de l'autorité et celle de la garde du Mahmoud Abbas, pour créer une guerre civile.



© Déposer 2003 par palestine-info.cc

12 décembre 2006

conférence le jeudi 14 décembre 2006, à 19h30

Le Mouvement des Indigènes de la République et l’Association Ishtar vous invitent à une conférence le jeudi 14 décembre 2006, à 19h30

Liban : la Guerre continue.....De l’agression israélienne de l’Eté 2006 à l’actuelle offensive politique contre la Résistance

Avec WALID CHARARA

Responsable des pages "Opinions" du quotidien libanais Al Akhbar ( ) et co-auteur de Hezbollah, un mouvement islamo-nationaliste, éditions Fayard, 2004.

La crise politique qui secoue actuellement le Liban, avec notamment ce bras de fer entre le gouvernement pro-occidental de Fouad Siniora et le camp de la Résistance (Hezbollah, CPL, PCL, etc.), n’est pas séparable de l’agression israélienne de l’Eté dernier, qui fut un désastre pour l’armée de Tel Aviv (on se souvient, par exemple, de la bataille de Marjeyoun le 10 août). Par ailleurs, cette crise libanaise porte un indéniable volet géopolitique et géostratégique, entre le conflit israélo-palestinien d’une part et le conflit Irak/USA/Iran d’autre part. Walid Charara rendra pour nous intelligible ces guerres et conflits et soulignera le fait que si le Liban est une composante du Moyen-Orient, la crise libanaise est un véritable concentré de toutes les tensions de la région, avec ses paramètres politiques, stratégiques, idéologiques, culturels, etc. Il fera également le point sur la perception de la politique française au Liban par la dynamique de la Résistance et nous verrons que cette politique, qui se veut équilibrée et amicale, entre très clairement dans le projet occidental-impérial du Nouveau Moyen Orient.

La conférence aura lieu à la Librairie Ishtar 10, rue Cardinal Lemoine 75005 Paris M° Jussieu, Maubert-Mutualité. Les inscriptions sont obligatoires. Tél : 01 43 29 33 08 courriel : ishtar@ougaritya.com

11 décembre 2006

Pas de mission de l’Onu sur le bombardement de Beït Hanoun

Une mission des Nations unies conduite par le prix Nobel de la paix Desmond Tutu, qui devait enquêter sur la mort de 19 civils palestiniens tués début novembre par l’artillerie israélienne à Beït Hanoun, dans la bande de Gaza, n’a pas été autorisée par Israël à se rendre sur place.

Le prix Nobel de la paix 1984, qui devait diriger cette mission à la demande du Conseil des droits de l’homme, basé à Genève, a d’autres engagements et ne peut attendre encore le feu vert des Israéliens. La mission a donc été annulée.

"Nous trouvons affligeant le manque de coopération du gouvernement israélien", a déclaré l’archevêque sud-africain dans un communiqué conjoint avec Christine Chinkin, professeur britannique en droit qui devait également faire partie de la mission.

La porte-parole du Premier ministre israélien Ehud Olmert, Miri Eisin, a déclaré qu’Israël avait enquêté sur l’incident de Beït Hanoun et reconnu son erreur, et qu’une mission de l’Onu n’avait donc aucune utilité.

"La mission avait été envoyée sur le postulat qu’Israël avait pris pour cible des civils et il n’a pas été tenu compte des attaques quotidiennes à la roquette contre des civils israéliens", a-t-elle ajouté.

Mgr Tutu a précisé que les membres de la mission auraient dû partir pour le Proche-Orient dans la nuit de dimanche mais ils n’ont pas reçu l’autorisation des Israéliens. "Parfois, ne pas prendre de décision constitue une décision", a déclaré le prix Nobel de la paix.

Le Conseil des droits de l’homme, qui regroupe 47 Etats, a remplacé en juin dernier

la Commission

des droits de l’homme des Nations unies. Il a déjà adopté sept résolutions condamnant des opérations israéliennes à Gaza et au Liban et il a tenu trois séances extraordinaires consacrées à Israël.

( Lundi 11 décembre 2006 - Avec les agences de presse)

PÉTITION

Non au terrorisme de l’État d’Israël contre les peuples Palestinien et Libanais 

Signez et faites signer la pétition à l’adresse :

http://www.aloufok.net/article.php3 ?id_article=32

Participez à la liste de Diffusion

" Assawra "
S’inscrire en envoyant un message à :

assawra-subscribe@yahoogroupes.fr

10 décembre 2006

Un peu de miséricorde pour nos prisonniers

Prisonniers détenus depuis 15 ans et plus dans les geôles de l’occupation sioniste ( 7 décembre 2006 )

Par Abdel Nasir Awni Ferwana, ancien prisonnier et chercheur spécialiste de la question des prisonniers
palestinebehindbars.org

Au cours des derniers mois, on a beaucoup parlé de l’échange possible de prisonniers, entre les organisations de la résistance palestinienne et le gouvernement de l’occupation israélienne. Depuis le 25 juin, en effet, jour de l’illustre opératin « illusions dissipées » au cours de laquelle le soldat israélien Gilad Shalit a été capturé, nous suivons avec attention les nouvelles, oscillant entre un espoir démesuré de voir enfin la fin du calvaire de milliers de prisonniers palestiniens et arabes et entre l’abattement, la fatigue et même le désespoir, du fait des nouvelles reçues.

Notre espoir est justifié par plusieurs causes : l’histoire contemporaine de la révolution palestinienne a été le théâtre de nombreux échanges de prisonniers, opérations commencées par le FPLP le 23 juillet 1968, lorsqu’un groupe du Front, sous la direction de Layla Khalid, avait attaqué un avion d’El Al, transportant une centaine d’Israéliens, avant de se diriger vers Alger, où un échange entre les passagers et 37 prisonniers lourdement condamnés s’est déroulé.
Au cours des nombreux échanges menés entre les organisations de la résistance palestinienne et le gouvernement de l’occupation israélienne, des milliers de prisonniers arabes et palestiniens ont été libérés.

Néanmoins, l’opération d’échange « Galilée » menée le 20 mai 1985 entre le Front Populaire – Commandement Général et le gouvernement de l’occupation, la plus célèbre, fut celle qui a libéré le plus grand nombre de prisonniers, avec 1155 prisonniers appartenant à toutes les organisations et les régions géographiques. L’échange a inclus le militant internationaliste japonais Kozo Okamoto, des frères arabes, des militants des régions occupées en 1948, de la ville d’al-Quds ainsi que des camps de l’exil, de la Cisjordanie et de la bande de Gaza. Tous les prisonniers libérés avaient le droit de choisir leur destination géographique après leur libération. De plus, la majorité des prisonniers libérés avaient été condamnés à de lourdes condamnations, entre la prison à perpétuité et des dizaines d’années en prison, à cause de leur participation à des opérations ayant occasionné des pertes humaines dans les rangs de l’ennemi.

Depuis la capture du soldat israélien Shalit, suscitant notre espoir, nous avons rêvé le renouvellement de l’opération « Galilée », mais le temps qui passe sans nous apporter du nouveau commence à nous lasser et à nous démoraliser. Et notre rêve d’une autre opération « Galilée » commence à s’envoler, pour plusieurs raisons : le rapport de forces favorable au gouvernement de l’occupation lui permet de s’entêter, de maintenir ses conditions injustes envers nos prisonniers, et la multiplicité des déclarations contradictoires de responsables palestiniens en sont les principales, auxquelles il faut ajouter les nouvelles contradictoires relayées par les médias.

Dans cette situation, nous devons au moins accorder un peu de miséricorde à nos prisonniers, et éviter de jouer avec leurs sentiments et ceux de leurs familles. Les déclarations devraient être unifiées, claires, véridiques, sans exagération ni surévaluation.

Il n’est pas important que l’échange se déroule, ni que le nombre de prisonniers soit une centaine, un millier ou plusieurs milliers, l’important est de briser ce « veto » israélien qui empêche la libération de prisonniers ayant résisté au cours d’opérations ayant occasionné des pertes israéliennes, avec tout le respect et la considération que nous devons aux prisonniers et détenus, qui sont au nombre actuel de 11.000, dont plus de 2000 citoyens et des dizaines de députés et ministres arrêtés, depuis la capture du soldat Shalit.

Depuis cette opération, l’administration carcérale de l’occupation mène une campagne de violence inouïe mais silencieuse, loin des médias, occupés par la situation régionale. Cette campagne vise tous les aspects de leur vie, leur humanité, leur dignité, leur quotidien. Les prisonniers sont privés de tout, des médicaments et des soins, des visites familiales, et même de leur vie en commun et de leur déplacement à l’intérieur des sections. De nombreux prisonniers ont été isolés, dans des cellules individuelles ou collectives.

C’est ce qui m’amène à lancer un appel à l’ensemble de notre peuple, à redoubler d’efforts et d’attention pour mettre en avant leur situation et leurs souffrances, en exigeant leur libération dans tous les médias et toutes les tribunes, locales, arabes et internationales. Et tous ceux qui demandent la libération du soldat israélien Shalit doivent savoir que des milliers de Palestiniens meurent lentement dans les prisons de l’occupation israélienne. Nous devons faire entendre leurs cris et montrer les images de leur calvaire.

Puisque nous parlons de l’échange, je ne puis taire ma préférence pour la libération prioritaire des anciens prisonniers, pour plusieurs raisons, la principale étant que j’ai personnellement vécu l’expérience, je suis un des fils de prisonniers dont le père a été libéré après avoir passé 15 ans en prison, dans le cadre d’une opération d’échange, en 1985, et je connais exactement la situation douloureuse des prisonniers et de leurs familles.

Aujourd’hui, l’occasion se présente à ceux qui détiennent Shalit, ceux qui ont courageusement agi pour faire libérer ceux que le processus politique et les organisations palestiniennes n’ont pu faire, pour mettre en avant les anciens prisonniers, détenus avant les accords d’Oslo (367 prisonniers) ou au moins tous ceux qui ont passé plus de 15 ans en prison, sans exception (181 prisonniers). Il faut empêcher le gouvernement de l’occupation d’exclure chacun de ces prisonniers sous le prétexte de sa nationalité, de son lieu de résidence, ou de l’accusation pour laquelle il a été arrêté ou l’organisation à laquelle il appartient. Il leur suffit d’avoir passé toutes ces années derrière les barreaux. Certains d’entre eux ont passé plus de leur moitié de leur vie en prison, certains y sont enfermés depuis plus d’un quart de siècle… Et j’ai grande confiance en ceux qui ont capturé le soldat, en ceux qui mènent les négociations, qui s’accrocheront à leurs conditions.

Comme les autres, je rêve au retour de ces prisonniers, dans leurs maisons et à leurs familles, où ils pourront vivre et rencontrer leurs proches, sans barreaux ni entraves, où ils pourront voir le soleil sans barreaux ni barbelés.

Plus de cinq mois sont passés, cinq mois aussi longs que les années, pour les prisonniers, qui attendent la victoire et la fin du calvaire de milliers de prisonniers, voire de dizaines de milliers de personnes, si l’on ajoute les familles et les proches.

Je crains, que Dieu nous en garde, que les espoirs et les promesses ne s’évanouissent.

Et même si cela était, les rêves vont demeurer, les prisonniers resteront la cause, ceux qui sont debout, résistants, derrière les barreaux, toujours fidèles et armés de l’espoir, vivants mais souhaitant le martyre pour la cause de Dieu.

Traduction
Centre d’Information sur la Résistance en Palestine

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8 décembre 2006

Agression à la librairie résistances

Une demi-douzaine d’individus casqués ont attaqué jeudi soir 7 décembre la Librairie Résistances, au début de la conférence-débat de Tanya Reinhart et Aharon Shabtail, nos invités israéliens connus pour leur opposition à la politique israélienne.

Pas de blessés sérieux (deux personnes qui se trouvaient sur le pas de la porte arrosées de gaz lacrymogènes), ni de gros dégâts (des portes vitrées cassées), les agresseurs “courageux mais pas téméraires” s’étant abstenus d’entrer dans la librairie et s’étant enfuis quelques secondes après leur sale coup.

La conférence s’est déroulée dans le plus grand calme, en présence de plus d’une centaine de personnes, captivées par les trois orateurs (Mohamed Abu Ghali, directeur de l’hôpital de Jénine était de passage à Paris et a donc égalmement donné son analyse de la situation.)

Une soirée parfaitement réussie donc, au grand dam des voyous de l’extrême-droite sioniste. Ceux-ci étaient particulièrement marris de la présence dans nos locaux de deux Israéliens qui dénoncent non seulement la politique israélienne d’étranglement du peuple palestinien mais aussi la collaboration de nos dirigeants européens et qui appellent à la mobilisation de l’opinion publique internationale contre le sort infligé au peuple palestinien.

Difficile en effet d’exercer le chantage à l’antisémitisme contre des Israëliens. Reste alors l’attaque physique pour tenter de décourager le public d’entendre ce genre de propos bien peu relayés par les médias et de fréquenter ce nouvel espace de résistance à Paris qui rencontre un réel succès peu de temps après son ouverture.

La meilleure risposte est de montrer à tous ces nervis fascistes que nous sommes non pas isolés mais de plus en plus nombreux à nous exprimer et à fréquenter cette librairie.

Nous vous appelons donc à venir et à faire connaître à tous vos amis ce lieu qui vous offre non seulement la possibilité d’acheter de bons livres, mais aussi une salle de lecture, un espace pour faire des recherches internet, pour profiter de projections de films, de conférences de qualité et d’expositions.

Merci de votre soutien. Nous vous attendons nombreux, tous les jours, du mardi au samedi, de 14 H à 20 H, au 4 Villa Compoint (à l’angle avec le 40 rue Guy Möquet). 75017 Paris. M° Guy Môquet. Tel 01 42 28 89 52.

7 décembre 2006

Rapport Amnesty International

Israël a retiré ses colons et ses troupes de la bande de Gaza et démantelé quatre petites colonies dans le nord de la Cisjordanie. Il a toutefois poursuivi l’expansion des colonies illégales et la construction d’infrastructures afférentes, notamment le mur/barrière d’une longueur de 600 kilomètres érigé sur des terres palestiniennes à l’intérieur de la Cisjordanie occupée. Les postes de contrôle installés par l’armée et les restrictions imposées à la liberté de mouvement des Palestiniens dans les territoires occupés étaient toujours à l’origine d’une importante pauvreté et d’un chômage élevé. Les actes de violence entre Israéliens et Palestiniens ont fortement diminué, bien que des attaques aient été perpétrées par les deux camps. Quelque 190 Palestiniens, dont une cinquantaine d’enfants, ont été tués par l’armée israélienne, et 50 Israéliens, dont six enfants, ont été tués par des membres de groupes armés palestiniens. Les soldats israéliens ont perpétré des attaques illégales et avaient régulièrement recours à une force excessive pour disperser des manifestants pacifiques qui protestaient contre la destruction de terres agricoles palestiniennes et la construction du mur/barrière par l’armée. Les colons israéliens attaquaient fréquemment des agriculteurs palestiniens, détruisaient des vergers et empêchaient les récoltes. La plupart des soldats et des colons responsables d’homicides illégaux et d’autres attaques contre les Palestiniens et leurs biens continuaient de bénéficier de l’impunité. Des milliers de Palestiniens soupçonnés d’atteintes à la sécurité ont été arrêtés par les forces israéliennes dans les territoires occupés. Comme les années précédentes, des objecteurs de conscience israéliens qui refusaient d’accomplir leur service militaire ont été emprisonnés.

6 décembre 2006

RÉSERVEZ VOTRE JEUDI SOIR : TANYA REINHART ET AHARON SHABTAÏ À LA LIBRAIRIE RESISTANCES LE 7 DÉCEMBRE AU SOIR

La Librairie Résistances, à Paris, a le plaisir d’accueillir jeudi soir les écrivains israéliens Tanya Reinhart et Aharon Shabtaï, deux opposants connus qui présenteront leur analyse de la politique israélienne, et de ses conséquences pour les peuples palestinien, israélien mais aussi pour le reste du monde.

Tanya Reinhart et Aharon Shabtai, qui nous font l’honneur de venir en France tout spécialement pour célébrer la naissance de la Librairie Résistances, n’ont jamais mâché leurs mots pour dénoncer la politique criminelle du gouvernement israélien. Ils ont l’un et l’autre appelé à de nombreuses reprises la communauté internationale à sanctionner Israël.

Tanya Reinhart, dans ses deux livres "Détruire la Palestine" et "L’Héritage de Sharon" (éditions La Fabrique) a décrit avec une grande lucidité les stratagèmes des dirigeants israéliens pour empêcher, depuis 1948, la création d’un Etat palestinien viable, l’escroquerie que fut le processus d’Oslo, tout comme le très médiatisé "désengagement" de la Bande de Gaza, auquel elle n’a jamais cru.

Aharon Shabtai, célèbre poète israélien, a également montré tant au travers de sa poésie que de ses prises de positions (il a ainsi boycotté le dernier festival international de poésie parce qu’il se déroulait à Jérusalem, dont Israël annexe la partie Est), son dégoût pour une politique aussi inhumaine. L’un de ses derniers poèmes célèbre ainsi la défaite des troupes israéliennes au Liban cet été.

Ces deux universitaires de renom ont récemment décidé de quitter définitivement Israël, malgré leurs attaches dans le pays où ils sont nés. Ils expliqueront jeudi soir les fondements de cette décision et nous diront de quelle manière ils entendent poursuivre leur combat pour la paix et la justice.

Ne manquez pas ce rendez-vous : jeudi 7 décembre à 19 H 30 à la Librairie Résistances
Adresse : 4 Villa Compoint (à l’angle du 40 rue Guy Môquet). M° Guy Môquet ou Brochant Tél 01 42 28 89 52.

Par précaution, nous vous demandons de réserver vos places, en nous envoyant un mail, si vous souhaitez assister à cette conférence-débat.

Ci-dessous deux poèmes de Aharon Shabtaï (traduit par CAPJPO-EuroPalestine) :

VIE AUX ARABES !

Il y a deux jours à Rafi’ah,
neuf Arabes ont été tués
hier, six autres
ont été tués à Hébron
et aujoud’hui, - deux seulement.

L’an passé
tandis que nous manifestions
à partir de la rue Shenkin
un homme en moto
nous a crié :
"Mort aux Arabes !"

à l’angle de la rue du Travail,
en face du Marché Bezalel,
à côté de la Boucherie Braun
et à l’ angle de Bograshov :
"Mort aux Arabes " !

Pendant toute une année,
ce poème est resté à terre
sur le trottoir
de la rue King George
et aujourd’hui,
je le ramasse et compose
sa ligne finale :

"Vie aux Arabes !"

**************************

SOLEIL, O SOLEIL

Soleil, ô Soleil
Comment se fait-il que tu brilles
et que le pays se soit obscurci ?

Comment même une note de lueur
ne pénétre les esprits
et pas un seul rayon
dans les ventricules des coeurs ?

Et pourquoi ton éclat se déverse-t-il en vain
pour les soldats et les voleurs de terre
à Bidu, Budrus et Bil’in ?

Comment ta lampe
illumine-t-elle le chemin
pour ceux qui frappent les vieux
et empoisonnent les puits ?

Soleil, ô soleil
peut-être tu n’es pas un soleil
mais un morceau d’excrément.

Publié par CAPJPO-EuroPalestine

5 décembre 2006

Qu'est-ce que la désobéissance civile ? Christian Mellon

Aucun régime n'est parfaitement démocratique. On sait bien que certaines décisions, prises par des élus dans les formes apparemment légales, résultent en fait de jeux d'influences occultes qui n'ont rien à voir avec l'intérêt général : corruption, lobbies manipulateurs, décisions "technocratiques" (les experts profitant de la démission ou de l'incompétence des élus), etc. C'est dans ces failles de la démocratie que peut s'insérer une certaine justification de la désobéissance civile, notamment quand il s'agit de décisions aux effets graves et irréversibles. Des citoyens, par des actes de désobéissance civile, estiment de leur devoir de faire une sorte d'appel à l'opinion publique, sans attendre les prochaines élections. Loin d'être l'apologie anarchisante du " chacun sa loi ", une telle désobéissance civile est alors un moyen pédagogique, limité dans le temps et dans son objet, visant à susciter un débat public sur une question grave et urgente. Loin de contester la démocratie, elle vise à la défendre en la protégeant de ses propres dysfonctionnements.

la désobéissance civile est une forme d'action non-violente par laquelle des citoyens, ouvertement et délibérément, transgressent de manière concertée une (ou plusieurs) loi (décret, règlement, ordre émanant d'une autorité légale) en vigueur, dans le but d'exercer soit directement soit indirectement (par l'appel à l'opinion publique) une pression sur le législateur ou sur le pouvoir politique, pression visant soit la modification de la loi transgressée soit la modification d'une décision politique, soit même - très exceptionnellement - le renversement de ce pouvoir.

5 décembre 2006

Martin Luther King

"Nous devons apprendre à vivre ensemble comme des frères, sinon nous allons mourir tous ensemble comme des idiots."

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